La boule de cristal n’existe pas. Personne ne peut prédire exactement comment réagiront les marchés pour la prochaine année. Toutefois, certains signaux sont indicateurs et valent la peine d’être partagés avec vous. Ayant accès à de multiples experts et ressources, le Groupe SFGT base donc ses choix de portefeuilles sur les notions suivantes. Puisque tout évolue rapidement, nous vérifions les marchés sur une base continue et adaptons notre approche en conséquence.

À la demande générale, voici donc les grands éléments importants que nous voyons en ce début d’année et qui influencent nos décisions dans la composition de vos portefeuilles.

Économie mondiale

Pour l’année 2020, les économistes ont cessé de parler d’une possible récession ou correction importante. Les Banques centrales ont choisi de soutenir les marchés en accommodant en raison des perturbations géopolitiques qui continuent de freiner la croissance. Cet outil qui permet de soutenir les marchés financiers ne devrait pas par contre aider l’ensemble de l’économie. L’économie mondiale, particulièrement le milieu manufacturier, continuera d’être touché par les tensions commerciales si les gouvernements ne mettent pas en œuvre plus de mesures de relance budgétaire. Voici quelques exemples d’incertitudes politiques qui peuvent faire en sorte que le milieu manufacturier hésitera à investir dans des immobilisations ou ralentira le plan d’embauche.

  • Guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ainsi que le Brexit
  • L’élection présidentielle américaine de 2020
  • Le conflit entre la Chine et Hong Kong
  • Les tensions au Moyen-Orient

Avoir recours à des politiques monétaires n’est pas soutenable à long terme, mais les répercussions ne se feront pas sentir en 2020.

Et le Canada dans tout ça?

Le Canada devrait suivre les tendances mondiales à quelques différences près. Si les autres pays ont choisi les politiques monétaires pour soutenir leur économie, la situation sera peut-être différente au Canada. Un des plus grand risque de l’économie canadienne est le niveau d’endettement des ménages canadiens. Si la Banque du Canada réduit ses taux, l’endettement grimpera et ce n’est pas souhaitable. L’économie canadienne sera supportée par le faible taux de chômage, la hausse des salaires et l’amélioration du marché de l’habitation.

Donc, on investit comment?

Dans la catégorie des actions, les marchés émergents risquent de connaître la plus forte croissance. On parle ici de l’Inde, l’Indonésie, le Vietnam, par exemple. Les marchés des États-Unis, Canada et Japon demeurent intéressants. Il faut éviter le Royaume-Uni et leur enjeu avec le Brexit.

Dans les titres à revenus fixes, on privilégie les obligations de sociétés, les titres à rendements élevés et les obligations d’état des marchés émergents. On oublie les obligations d’état des pays développés.

Vous êtes intéressés par les produits alternatifs? Les titres offrant de l’immobilier ou du capital-investissement seront intéressants. Étant donné les guerres commerciales, on met de côté les produits de base et l’or.

Ne vous inquiétez pas. Votre conseiller vous rencontrera sous peu si des changements à votre portefeuille sont nécessaires. N’hésitez pas à communiquer avec lui à la moindre question.

Un peu de conformité

Tout énoncé dépend nécessairement d’événements futurs peut être un énoncé prospectif. Les énoncés prospectifs ne sont pas garants du rendement futur. Ces énoncés comportent des risques et des incertitudes et sont fondés sur des hypothèses. Nous ne pouvons pas garantir que les résultats réels ne différeront pas considérablement de nos attentes.